L’automédication : s’y mettre en toute sécurité
De plus en plus de personnes se mettent à l’automédication en France. Si pour certaines personnes, se mettre à l’automédication relève d’un comportement responsable, pour d’autres, c’est surtout une mesure d’ordre financier. Dans tous les cas, l’important est de bien faire les choses, en toute sécurité. Il est vrai que l’automédication n’est pas le seul apanage des Français car les chiffres affirment que ce sont 40% des Européens qui s’automédiquent pour le rhume. Et sur le territoire français, ce sont dans les 20% des pharmacies qui placent des médicaments en libre-service devant leurs comptoirs.
C’est quoi exactement l’automédication ?
L’automédication, c’est se soigner avec des médicaments vendus sans ordonnances mais sûrs et efficaces et uniquement pour des problèmes de santé bénins. Ces médicaments ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale mais leur principe actif ne comporte aucun danger, raison pour laquelle on peut s’y mettre en toute sécurité. De plus, ces médicaments sont conditionnés de telle façon qu’ils correspondent à un traitement donné. Les cachets sont bien limités dans chaque boîte et les notices sont bien claires et adaptées pour que l’automédication se passe sans risque et d’ailleurs les effets secondaires sont quasi-nuls.
Savoir identifier les troubles avant de se mettre à l’automédication
Le plus important, avant de se mettre à l’automédication proprement dite, c’est de savoir identifier avec le plus de précision possible le trouble dont on souffre. Face à soi-même, saura-t-on se diagnostiquer de manière objective ? Il faut apprendre à raisonner à partir de symptômes, mais cela marche surtout pour un simple rhume. Mais une fois que c’est dans la poitrine que la douleur s’installe, le problème devient plus complexe. Et alors, le mieux est de consulter. L’automédication est bien mais doit être strictement limitée à des ennuis de santé comme un nez qui coule ou la gorge irritée.